MESSAGE IMPORTANT A L'ENSEMBLE DES MEMBRES, le 21 septembre 2023
« Le Clergé n’est pas ce qu’il devrait être »
C’est un véritable reproche que la Vierge Marie nous a adressé à Tilly-sur-Seulles le 8 décembre 1904 en nous révélant : « Le Clergé n’est pas ce qu’il devrait être ».
Cela donne vraiment de quoi méditer. Mais n’est-ce pas naturel que, pour notre Sainte Eglise, le Ciel exige de Saints Prêtres ?
Et d’ailleurs, quelle est donc cette Sainte Eglise ?
Saint Paul nous révèle un Grand Mystère, à propos du Christ et de l’Eglise, pour laquelle le Christ s’est livré Lui-même pour La rendre resplendissante, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable, mais SAINTE et IMMACULÉE.
Pas de nostalgies ! On est très loin du temps où les israélites pouvaient mourir devant le Tabernacle s’ils n’étaient pas purs. Voilà le temps où notre Seigneur, nous voulant saints, s’est offert Lui-même en Sacrifice.
Église Sainte et Immaculée ! N’est-ce pas étonnant !? Personnellement, j’y crois ! Oui, Elle l’est déjà grâce à tous les Saints et Martyrs qui en font ces témoins et Signes historiques de la Présence Réelle de Dieu.
Oui ! Mais que faisons-nous de tous les autres fidèles ? De tous ceux qui sont en danger de mort ? De tous ceux qui sont au Purgatoire ? Que faisons-nous de cette prière que le Ciel nous a révélée et qui demande le salut de TOUTES LES ÂMES ?
Voici que Saint Paul alimente l’exigence formulée par notre Sainte Mère : « Prêtres ! Vous devriez être Saints ; Prêtres ! vous devriez être Immaculés ! » Et, apparemment, même en 1904 ce n’était pas encore le cas ! Du moins, pas à la hauteur de ce que le Ciel attend de ses fidèles, de son Clergé.
Rappelez-vous d’ailleurs que déjà en ce temps-là, la méfiance du surnaturel avait déjà conduit l’humanité à de gravissimes erreurs, en rejetant certains saints et certaines révélations qu’il aurait certainement mieux fallu considérer plutôt qu’ignorer. Les apparitions de la Salette, de Tilly-sur-Seulles, et le martyre de Monseigneur Vachère en sont de parfaits exemples.
Si, dans un souci équivalent à celui de Saint Rémi, et sous l’impulsion du Saint Esprit, nous cherchions à trouver un modèle à répliquer permettant d’obtenir non pas la sainteté d’un peuple, mais celle du Clergé, quel modèle devrions-nous prendre ? De quelle Eglise pourrait-on s’inspirer ?
Est-ce l’Eglise du jour de la Pentecôte ? Où le Pape, Saint Pierre, agissait sous l’impulsion du Saint Esprit ?
Est-ce l’Eglise du jour d’après la Résurrection ? Où le Pape, Simon, fils de Jean, a été réhabilité ?
Est-ce l’Eglise du jour de la Passion ? Où le Pape, Pierre, a renié notre Seigneur et notre Dieu à trois reprises ?
Est-ce l’Eglise du jour de la nomination ? Où notre Seigneur Jésus a désigné Pierre comme Pape, pour L’avoir reconnu comme étant le Christ ?
Où se trouve donc ce modèle parfait à suivre ? Cette doctrine parfaite ? Cette organisation parfaite ? Cette liturgie parfaite ? Ce droit canon parfait ? Ces saintes règles, prières, consécrations, paroles, saints enseignements et fidèles ?
Pour trouver le sommet de ce que l’Eglise a pu connaître, en terme de sainteté, et n’ayant encore vu – aujourd’hui - de langues de feu sur le Pape, ou sur les Prêtres, il me semble nécessaire de remonter jusqu’au temps de La Croix.
Méditons, prenons un beau Crucifix, et essayons d’y contempler le Sommet de la Perfection de notre Eglise.
Qu’est-ce que l’on voit ? Qu’est-ce que l’on entend ? Que se passe-t-il ?
Nous voyons une Eglise, sainte, pauvre, anéantie, avec ses fidèles et apôtres dispersés (sauf un !), et avec notre Dieu que l’on ne parvient même plus à reconnaître tellement il a été torturé.
Nous sommes au Calvaire, qu’entend-on ? Des soldats qui parlent en latin ; les gémissements des fidèles qui aiment Jésus ; les pleurs de la Sainte Vierge Marie ; le souffle discret de Saint Jean en sainte contemplation ; le souffle haletant de notre Seigneur et notre Dieu qui se livrait entièrement pour notre salut ; mais aussi les insultes et les moqueries du mauvais larron, et de tous les prêtres et pharisiens qui voyaient en Jésus un ennemi.
Serait-ce celle-ci notre Sainte Église ? Notre modèle doctrinal et liturgique ? Notre Dieu, notre Christ crucifié avec à ses pieds : La Très Sainte Vierge Marie et Saint Jean. Et un pape désigné qui avait trois fois renié son Dieu, Ami et Maître. Ce Dieu, notre Dieu qui l’aimait toujours et qui n’attendait que ce moment saint et bouleversant où Il donnerait à Simon, fils de Jean, son Pardon, pour réhabiliter Pierre, fils de Jésus et Marie, la Pierre sur laquelle il fonderait son Église.
Ne l’oublions pas, ce même jour où notre Seigneur délivra - à travers sa Sainte Plaie de son Côté Droit - les Saints Sacrements, l’Eglise avait connu un degré d’apostasie inouï avec un pape désigné qui avait renié publiquement (et trois fois !) son Dieu, notre Dieu.
Je pense que si notre Seigneur et notre Dieu l’a voulu ainsi, c’est pour qu’à travers les siècles, l’humilité de ses fidèles soit éprouvée.
Et notez bien, chers membres et fidèles de Notre Dame de Tilly, qu’au temps de La Croix, les fidèles du Christ et la Vierge Marie, avaient toujours reconnu en Pierre, leur guide, leur chef, et ce même après le comble de l’apostasie ! Les fidèles, les apôtres, ont fait preuve de cette Sagesse que leur Maître leur avait inculqué ! Comment un pécheur pouvait-il en condamner un autre ? Voilà l’œuvre Puissante de notre Seigneur que le démon n’a pu démolir grâce à la Vierge Marie qui pardonna Pierre, mais aussi grâce à l’humilité dont les fidèles ont fait preuve à l’égard de leur guide désigné.
La Sainte Doctrine nous permet-elle de croire que la Vierge Marie a pu dire à Pierre, pleurant dans ses bras : « Le Clergé n’est pas ce qu’il devrait être » ; ou bien : « Pierre, tu n’es pas ce que tu devrais être ! » ; ou bien : « Pierre, pour servir la Sainte Eglise tu dois être saint ».
Mais Pierre, pendant ces 3 jours, jamais ne fut destitué, ni condamné par son Eglise.
Oui, dans les actes des Apôtres, nous pouvons voir que Simon, fils de Jean, n’a pas été condamné par l’Eglise qui reconnaissait toujours en lui, sa qualité de Chef. Car tous avaient gardé le souvenir, que ce décret, cette nomination, a été formulée par notre Dieu Lui-même. Qui, encore aujourd’hui, chercherait à remettre en cause ce décret, si ce n’est que l’ennemi de nos âmes ?
Notez également que notre Seigneur et notre Dieu a décidé que le Chef de l’Eglise, ne fût pas son disciple préféré. Aux yeux de Dieu, le Chef a la qualité du Chef, sans être nécessairement son préféré !
Et le préféré de Dieu, c’est celui qui reste et qui restera au pied de la Croix.
Notre Seigneur et notre Dieu nous a donc encouragé à souffrir avec Lui, au pied de Sa Croix, et de souffrir avec Lui tout ce que nous aurons à souffrir au sein même de son Église.
N’allons pas voir ailleurs ! Notre Eglise, c’est celle dirigée par le Pape que nous devons aimer comme notre Seigneur Jésus-Christ L’aime, et pour lequel nous devons prier.
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Très chers membres et amis de notre Dame de Tilly,
Manquer à ces devoirs, entache gravement nos âmes que notre Seigneur et notre Dieu veut voir toutes belles et immaculées. Et ne pas reconnaître en notre Pape le Chef de l’Eglise, c’est - non seulement - provoquer une nouvelle blessure au Sacré-Cœur de Dieu, mais en plus mettre en péril toutes les œuvres que le Sacré-Cœur et notre Dame nous ont appelé à réaliser à Tilly. Sans quoi, cela s’appelle ni plus ni moins : vouloir entretenir volontairement un schisme ! Ce que Père Jean Pierre, malgré toutes les accusations, a bien pris le soin de ne pas faire, en portant un très grand respect pour le Pape.
Voici, à ce propos, ce que rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique :
« 2089 L’incrédulité est la négligence de la vérité révélée ou le refus volontaire d’y donner son assentiment. L’hérésie est la négation obstinée, après la réception du baptême, d’une vérité qui doit être crue de foi divine et catholique, ou le doute obstiné sur cette vérité. L’apostasie est le rejet total de la foi chrétienne. Le schisme est le refus de la soumission au Souverain Pontife ou de communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis » (⇒ CIC, can. 751)
Bien que je sois moi-même très attaché à la liturgie traditionnelle et que je vois en elle beaucoup de bienfaits, notre attachement à son égard ne doit pas entraver l’appel de notre Seigneur et notre Dieu à la Sainteté, en obéissant comme Saint Padre Pio l’eût fait.
Et n’oublions jamais ce que « perfection » signifie aux yeux de Dieu en méditant l’acte de sainteté parfait par excellence : La Passion, la Crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Souvenons-nous de cette liturgie parfaite par excellence que fut la Passion.
Dans la droite ligne de ce que Père Jean Pierre a soutenu à Tilly, je vous invite donc à ne pas adhérer à toute forme d’idéologie ou de croyance qui entretiendrait un schisme et qui aurait comme conséquence l’endurcissement des cœurs en faisant croire : que le Ciel ne nous permet plus d’aimer ni notre Pape, ni notre prochain, ni nos ennemis ; que notre Seigneur Jésus n’est plus présent dans les Messes célébrées par les Prêtres de l’Eglise Catholique Romaine.
Ainsi, il me semble important que - plutôt que de surveiller et critiquer nos supérieurs - nous adoptions un comportement plus en ligne avec les merveilleux témoignages laissés par les Saints et la Sainte Eglise au cours de l’histoire : accomplissons chacun la mission que notre Seigneur Jésus-Christ nous a confiée ! Et le reste, faisons-le par amour pour Dieu, et dans l’amour de Dieu.
Je vous écris tout cela, sous la surveillance et la correction d’un Prêtre, car j’ai le sentiment que le démon du schisme, s’immisce progressivement dans les esprits des fidèles, et qu’il est important et urgent de le démasquer.
J’ai côtoyé quelques âmes privilégiées, et elles me donnent l’assurance que les voix qui nourrissent le schisme ne viennent certainement pas de Dieu.
Regardez comment Marie Martel a réagi face à l’opposition de sa hiérarchie : elle est restée humble, et il n’est relaté aucune parole méprisante venant d’elle à l’égard de son Évêque.
Je vous invite à faire de même, pour la Gloire de Dieu, et le plus grand bien des âmes.
Sainte Maman du Ciel, je vous en supplie, donnez-nous la grâce de devenir ces fidèles enfants que nous devrions être pour l’exaltation de la Sainte Église Catholique. Accordez nous, s’il vous plait, la grâce de rester à vos côtés, et au pied de La Croix, pour la Gloire de Dieu, et le plus grand bien des âmes.
Le 21 septembre 2023
Eric Martin,
Président
Association Notre Dame de Tilly, Reine du Très Saint Rosaire
Notre Dame de Tilly, Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous qui espérons tous en Vous