Neuvaine du Miserere et Te Deum
Le 20 décembre 1903, au troisième Chapelet du Rosaire
"J'entendis la voix de la Bonne Mère qui me dit : « Mon enfant, je désire que tu viennes pendant neuf jours, au son de la cloche. Tu réciteras le Miserere en réparation de tout le mal qui se commet dans le monde entier, et puis le Te Deum pour le triomphe de mon Église.
Pendant ces neuf jours, tu jeûneras et feras pénitence. »
Extrait du livre "Notre Dame de Tilly" (P. Lesserteur)
Miserere en réparation de tout le mal
Psaume 50 composé par le roi David d'Israël
✝︎
Ayez pitié de moi, mon Dieu, selon Votre grande Miséricorde.
Et effacez mon iniquité selon la multitude de Vos bontés.
Lavez-moi de plus en plus de mon iniquité,
et purifiez-moi de mon péché ;
parce que je connais mon iniquité,
et mon péché est toujours devant les yeux,
j'ai péché devant Vous seul,
et j'ai fait le mal en Votre présence ;
de sorte que Vous serez reconnu Juste dans Vos sentences,
et sans reproche dans Vos conduites.
Car j'ai été conçu dans l'iniquité,
et ma mère m'a conçu dans le péché,
car Vous avez aimé la vérité,
et Vous m'avez révélé les secrets et les mystères de Votre Sagesse,
Vous m'arroserez avec l'hysope, et je serai purifié,
Vous me laverez, et je deviendrai plus blanc que la neige,
Vous me ferez entendre une parole de joie et d'allégresse
et mes os humiliés tressailliront d'allégresse.
Détournez Votre regard de mes péchés
et effacez toutes mes iniquités.
Créez en moi, ô mon Dieu, un coeur pur
et redonnez un esprit droit à mon corps.
Ne me rejetez pas et ne retirez pas de moi Votre Esprit Saint.
Rendez-moi la joie qui naît de la grâce de Votre Salut
et par Votre Esprit Souverain, fortifiez-moi.
J'enseignerai Vos Voies aux pécheurs,
et les impies se convertiront.
Délivrez-moi, mon Dieu, de mes péchés.
Ô Dieu mon Sauveur, ma parole célébrera Votre justice.
Seigneur, Vous ouvrirez mes lèvres,
et ma voix célébrera Vos louanges.
Si Vous aimiez les sacrifices, je Vous en offrirais
mais les holocaustes ne Vous sont pas agréables.
L'esprit affligé est le sacrifice que Dieu demande ;
Vous ne mépriserez pas, ô mon Dieu, un cœur contrit et humilié.
Seigneur, répandez par Votre bonté Vos grâces sur Sion,
afin que les murs de Jérusalem soient bâtis.
C'est alors que Vous accepterez le sacrifice,
les offrandes et les holocaustes
et que des veaux seront sacrifiés sur Votre autel.
✝︎
Te Deum pour le triomphe de la Sainte Église
Chant d'action de grâces inspiré par l'Esprit Saint au IVe siècle
✝︎
C'est Vous, ô Dieu, que nous louons ;
nous Vous reconnaissons comme le Seigneur.
Toute la Terre Vous vénère, ô Père Éternel.
Tous les Anges, les Cieux et toutes les Puissances,
les Chérubins et les Séraphins redisent inlassablement :
Saint, Saint, Saint est le Seigneur, Dieu des forces célestes ;
le Ciel et la Terre sont remplis de la majesté de Votre Gloire !
C'est Vous que louent le glorieux Chœur des Apôtres,
la multitude des Prophètes, digne de louange,
et la blanche armée des Martyrs.
La Sainte Église, sur toute l'étendue de la Terre, Vous reconnaît,
Ô Père d'infinie majesté,
avec Votre adorable Fils, unique et véritable,
et aussi le Saint-Esprit Consolateur.
Vous, Christ, Roi de Gloire,
Vous, Fils éternel du Père,
C'est Vous qui, près d'entreprendre la rédemption de l'Homme,
n'avez pas dédaigné le séjour d'un corps virginal.
Triomphant de l'aiguillon de la mort,
Vous avez ouvert aux croyants le Royaume des Cieux.
Vous trônez à la droite de Dieu, dans la Gloire du Père.
Nous croyons que Vous êtes le Juge qui doit venir.
Aussi Vous demandons-nous de secourir Vos serviteurs,
que Vous avez rachetés par Votre Sang Précieux.
Faites qu'ils soient mis au nombre de Vos Saints dans la gloire éternelle.
Sauvez Votre peuple, Seigneur,
et bénissez ceux qui forment Votre héritage.
Soyez leur guide et leur puissant soutien,
jusqu'aux siècles sans fin.
Chaque jour, nous Vous bénissons,
et nous louons Votre Nom pour toujours,
dans les siècles des siècles.
Daignez, Seigneur, en ce jour, nous garder du péché.
Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous.
Que Votre Miséricorde, Seigneur, soit sur nous,
comme est en Vous notre espérance.
C'est en Vous, Seigneur, que j'espère ;
je ne serai pas confondu, à jamais.
✝︎